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Peu connu en dehors d’Israël, Nimrod Eldar, 43 ans, travaille néanmoins dans le monde du cinéma depuis un certain temps : après avoir eu différentes activités dont l’écriture, l‘ingénierie du son, la production, avec ‘the day after i’m gone’ il signe ici son premier long métrage, dont il a également écrit le scénario. Ce drame met à jour le fossé qui s’est creusé entre Yoram (Menashe Noy), vétérinaire dans un parc safari de Tel Aviv et sa fille Roni (Zohar Meidan), presqu’adulte de 17 ans. Depuis le décès de l’épouse – et mère- des suites d’une maladie, les relations entre le père et sa fille se sont distendues au point de ne plus partager grand-chose. Yoram noie sa tristesse dans son travail au parc et dans les soins qu’il prodigue aux animaux, sans jamais montrer aucune empathie pour Roni. De son côté, elle fuit ce domicile et tous les souvenirs qui y sont liés, jusqu’au jour où elle tente de mettre fin à ses jours.
Yoram réalise alors qu’il n’a peut-être pas su lui accorder l’attention qu’elle méritait et décide de tenter la reconstruction de leurs rapports en entamant un voyage qui va les emmener loin de leur quotidien, en se rapprochant du noyau familial pour amorcer une réconciliation.
Le deuil est forcément un sujet sensible à traiter : Nimrod Eldar a choisi d’analyser le comportement des survivants après celui-ci, deuil qui a conduit à l’implosion d’une famille et à la disparition des sentiments sinon amoureux, tout au moins affectueux. D’autant que la décision de Yoram de se jeter à corps perdu dans son travail se traduit comme une volonté de faire l’autruche sur son mal-être pour tout oublier…y compris sa fille pour laquelle la fibre paternelle est particulièrement absente. Comment dès lors une ado perturbée pour les mêmes raisons et qui est en manque d’attention et d’affection pourrait-elle se construire ?
En revanche, la partie du film qui montre l’arrivée de Yoram et de Roni et leur séjour dans la famille qui vit dans les territoires occupés semble un peu cousue de fil blanc : il y a bien sûr de beaux sentiments et de gentilles paroles qui devraient aider à réchauffer les relations père-fille. Mais on y trouve tout un tas de détails exogènes à l’histoire qui donnent un sentiment d’éparpillement, comme si des messages sans rapport avec l’histoire devaient être diffusés à tout prix…
Au total, malgré de bonnes idées, ce film laisse une décevante impression d’inachevé.